Vie de nomades
Bivouac |
Face à l'immensité |
Aire de pique-nique |
Steppe et chevaux de secours |
Après une pause pour
reposer les cavaliers assoiffés, nous repartons pour rejoindre en milieu
d’après-midi le camp de yourtes où vit la famille de Boldo. Sa femme nous
accueille en nous offrant le traditionnel thé au lait salé. La première fois,
il est surprenant, mais les suivants seront appréciés. Tout est prêt pour faire
de notre venue une fête. Pour nous accueillir, sur le poêle central
mijotent dans une grande marmite les abats tous frais et encore saignants du
mouton tout juste abattu. D’ailleurs, les morceaux de choix et la tête ornent
le mur de la yourte. Mais d’abord, à l’heure du goûter, les abats cuits seront
servis dans la marmite posée à même le sol. Chacun est invité à couper son
morceau et le manger avec les doigts … ou à s’éclipser discrètement car il
serait bien malpoli de refuser. Et ce soir, on dort sous la yourte, au
chaud !
16h : les abats sont servis, bon appétit |
Insertion dans le paysage |
Pendant ce temps, les
nomades nous préparent un plat typique mongol: le Khorkhog. Dans un pot à
lait en fer, on mélange les beaux morceaux du mouton (cotes, omoplates,… avec
les os) avec des pierres chaudes sorties du poêle et des oignons, puis quelques
pommes de terre et carottes. Le pot est alors fermé hermétiquement à l’aide de
morceaux de ce qui ressemble fort à une chambre à air, et mis à chauffer directement
dans le poêle. Le moment du repas est lui aussi impressionnant : on mange
avec les doigts et les Mongols semblent pris d’une frénésie soudaine. Ils
dévorent à toute vitesse ! Ce mouton est délicieux. Bientôt la nuit tombe,
les animaux sont rentrés. Chèvres et moutons dans la bergerie en bois. La moto et
son klaxon pour aller chercher les yaks, puis les enfants prennent le relai et
les mènent, à pied et en criant, jusqu’au devant de la bergerie. Et les chiens
sont là pour protéger les troupeaux la nuit, leurs aboiements sont là pour nous
le rappeler. Gare à celui qui osera s’aventurer dehors cette nuit…
Les chutes de l'Orkhon, un incontournable de ce voyage |
Même en mai, l'hiver n'est jamais loin |
Qui veut galoper? |
Arrivée de nos bêtes de bât |
Sommeil en bordure de forêt et avec compagnie |
Après ces quelques jours pour s'immerger dans cette vie d'errance, nous allons quitter les dernières traces de civilisation pour atteindre une région encore plus reculée.
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Magique... euh, sauf peut-être les faucons qui s'invitent à table !
RépondreSupprimerMerci. Et les faucons, c'est vrai que c'est très impressionnant! Ils nous repèrent vite, on en a vu presque tous les jours!
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