Je dois vous avouer quelque chose. Quelque chose qui me poursuit depuis déjà trop longtemps. Voilà: je souffre d'une addiction.
Parfois, je ressens le besoin de me rendre au pays des licornes à paillettes, alors je vais prendre ma dose. Et là, d'un coup, le monde est plus rose, et tout va mieux. Mes soucis s'envolent, je décolle. Mon cœur palpite un peu plus vite, mon corps se relâche, mon esprit s'évade. J'oublie tout.
C'est une drogue pas tout à fait comme les autres. Une qui vous colle à la peau, qui vous cristallise, qui vous électrise. Une qui vous fait dépasser vos limites, qui fait de vous un être insolite. Une qui vous fait affronter des dangers insoupçonnés, et toujours et encore recommencer.
Elle me rend plus forte, plus solide. Elle me fait mordre la poussière, et me relever plus fière.
Elle m'affuble d’oripeaux pas très beaux, tout tâchés, un peu crados.
Elle est pleine de vie, de surprises, chaque fois un peu différente, un peu troublante. Elle a du mordant et du répondant, mais la douceur chevillée au cœur.
Elle a cette odeur, qui toujours l'accompagne. Un peu entêtante, un peu dérangeante, mais toujours fascinante. Pour beaucoup repoussante, pour moi enivrante.
Son effet pourtant n'est pas permanent. Alors c'est une exposition à haute fréquence qui me fait entrer en transe.
Même en vacances, je ne peux y échapper. Même à l'étranger, j'arrive toujours à en trouver. Même dans les contrées suisses les plus rudes, même face à cette langue germanique si incompréhensible, j'ai su en dénicher.
J'ai bien essayé d'arrêter, j'ai testé deux fois deux années d'abstinence, mais rien n'y a fait, le manque m'a rattrapée. Et toujours j'y suis retombée, à chaque fois un peu plus accrochée...
Et pourtant, quelles conséquences! À mes amies, j'ai plus d'une fois déjà refusé des sorties, parce que c'est autre chose que j'ai choisi.
Et tout cela à quel prix! Quelles sommes d'argent investies, dépensées, certains diraient gaspillées! Et pour quoi? Pour qui? Pour quelques instants de liberté volée, sauriez-vous l'imaginer?
Cette addiction remonte déjà au temps de mon adolescence, quand jeune crédule que j'étais, j'ai voulu essayer, juste pour savoir comment c'était. Quelle idée! Cela ne m'a plus jamais quitté.
J'y ai même depuis initié certains de mes proches et mes amies. Même ma cousine, qui pourtant, elle, a 10 ans à peine !
Et pourtant, c'est bien le plus inquiétant, je n'en ai pas honte. Cette addiction-là est parfaitement assumée, vécue au grand jour, même s'il est bien rare que je la présente ainsi.
Alors oui, cher amis, chers lecteurs, je le confesse. Je suis accro. Complètement, totalement, définitivement addict. Sans espoir ni même volonté de m'en libérer. Désormais, vous saurez:
J'espère, chers lecteurs, que mes propos ne vous auront point trop choqués, mais quel bonheur d'être enfin libérée de ce secret.
J'ai aussi l'espoir que ce message pourra toucher d'autres CA* qui comme moi souffrent parfois en silence de cette addiction si particulière. (*Cavaliers Anonymes)
Si vous vous reconnaissez dans cette description, n'hésitez pas à partager, afin que tous ensemble nous puissions révéler fièrement l'existence de cette drogue pas comme les autres. J'aimerais aussi connaitre comment votre addiction vous affecte, alors dites-moi tout dans les commentaires!
Cette confession est parrainée par une cacahouète de l'espace. Vous pourrez trouver d'autres révélations de blogueuses anonymes dans la cadre d'un apéro cosmique géant auquel vous êtes évidemment invités à participer!
Parfois, je ressens le besoin de me rendre au pays des licornes à paillettes, alors je vais prendre ma dose. Et là, d'un coup, le monde est plus rose, et tout va mieux. Mes soucis s'envolent, je décolle. Mon cœur palpite un peu plus vite, mon corps se relâche, mon esprit s'évade. J'oublie tout.
C'est une drogue pas tout à fait comme les autres. Une qui vous colle à la peau, qui vous cristallise, qui vous électrise. Une qui vous fait dépasser vos limites, qui fait de vous un être insolite. Une qui vous fait affronter des dangers insoupçonnés, et toujours et encore recommencer.
Elle me rend plus forte, plus solide. Elle me fait mordre la poussière, et me relever plus fière.
Elle m'affuble d’oripeaux pas très beaux, tout tâchés, un peu crados.
Elle est pleine de vie, de surprises, chaque fois un peu différente, un peu troublante. Elle a du mordant et du répondant, mais la douceur chevillée au cœur.
Elle a cette odeur, qui toujours l'accompagne. Un peu entêtante, un peu dérangeante, mais toujours fascinante. Pour beaucoup repoussante, pour moi enivrante.
Son effet pourtant n'est pas permanent. Alors c'est une exposition à haute fréquence qui me fait entrer en transe.
Même en vacances, je ne peux y échapper. Même à l'étranger, j'arrive toujours à en trouver. Même dans les contrées suisses les plus rudes, même face à cette langue germanique si incompréhensible, j'ai su en dénicher.
J'ai bien essayé d'arrêter, j'ai testé deux fois deux années d'abstinence, mais rien n'y a fait, le manque m'a rattrapée. Et toujours j'y suis retombée, à chaque fois un peu plus accrochée...
Et pourtant, quelles conséquences! À mes amies, j'ai plus d'une fois déjà refusé des sorties, parce que c'est autre chose que j'ai choisi.
Et tout cela à quel prix! Quelles sommes d'argent investies, dépensées, certains diraient gaspillées! Et pour quoi? Pour qui? Pour quelques instants de liberté volée, sauriez-vous l'imaginer?
Cette addiction remonte déjà au temps de mon adolescence, quand jeune crédule que j'étais, j'ai voulu essayer, juste pour savoir comment c'était. Quelle idée! Cela ne m'a plus jamais quitté.
J'y ai même depuis initié certains de mes proches et mes amies. Même ma cousine, qui pourtant, elle, a 10 ans à peine !
Et pourtant, c'est bien le plus inquiétant, je n'en ai pas honte. Cette addiction-là est parfaitement assumée, vécue au grand jour, même s'il est bien rare que je la présente ainsi.
Alors oui, cher amis, chers lecteurs, je le confesse. Je suis accro. Complètement, totalement, définitivement addict. Sans espoir ni même volonté de m'en libérer. Désormais, vous saurez:
Le poney, c'est ma drogue dure!
J'espère, chers lecteurs, que mes propos ne vous auront point trop choqués, mais quel bonheur d'être enfin libérée de ce secret.
J'ai aussi l'espoir que ce message pourra toucher d'autres CA* qui comme moi souffrent parfois en silence de cette addiction si particulière. (*Cavaliers Anonymes)
Si vous vous reconnaissez dans cette description, n'hésitez pas à partager, afin que tous ensemble nous puissions révéler fièrement l'existence de cette drogue pas comme les autres. J'aimerais aussi connaitre comment votre addiction vous affecte, alors dites-moi tout dans les commentaires!
Cette confession est parrainée par une cacahouète de l'espace. Vous pourrez trouver d'autres révélations de blogueuses anonymes dans la cadre d'un apéro cosmique géant auquel vous êtes évidemment invités à participer!